Khûber, oui, mais pas tout seul !
Une fois n’est pas coutume, cette année, 11 élèves khûbent en BL
Les khûbes en plein travail |
« Il n’est peut-être jamais arrivé qu’autant d’élèves signent pour une troisième année », confirme Eric Debruyn, professeur principal des KHBL. Il espère que grâce à ces khûbes, une dynamique d’émulation s’installera au sein de la classe et permettra à tous les élèves d’obtenir de bons résultats. Selon Nouria Tirou, l'une de ces khûbes, c'est une bonne chose de constituer un groupe. « On s'entend tous bien donc c'est super ! » Solidarité et entraide semblent être de mise. Toutefois, certains khârrés disent regretter que le mélange khârrés/khûbes ne soit pas plus rapide.
Pour les professeurs, il s'agit de trouver des compromis. Enseignant en histoire, E. Debruyn s’efforce de modifier légèrement la manière dont il traite les programmes, « pour apporter plus de diversité aux khûbes », sans priver les khârrés de cours auxquels ils n’ont jamais assisté.
Lorsque nous l’interrogeons sur les raisons de ce nombre étonnant de khûbes, le professeur reste évasif.
« Je ne cherche pas à l’expliquer ! »
Pour les étudiants concernés, l’explication s’énonce en termes de grandes écoles : certains visent les écoles de commerce ou les écoles de journalisme, d’autres sont intéressés par Sciences po Paris ou l’EHESS. D’autres encore, concentrés sur l’ENS, visent une sous-admissibilité, voire une admissibilité, voire même une admission…
E.R.
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