Politique de non-mixité : quels impacts pour les MI ?
La politique de non-mixité de l’internat a suscité beaucoup de réactions chez les élèves. Mais comment les MI vivent-ils ce changement ?
Le J et le G sont les deux bâtiments concernés par la nouvelle politique |
Jusqu’à l’année dernière, filles et garçons cohabitaient (plus ou moins) harmonieusement dans les bâtiments d’internat. Mais les grandes lignes ont changé et, théoriquement, les deux sexes ne doivent plus se retrouver mélangés. « Cette politique de non-mixité n’est cependant pas entièrement respectée. Si on prend le bâtiment J, on trouve au troisième étage des filles en khûbe dans des chambres voisines de celles des garçons », relève un MI.
Une politique justifiée ?
« Je peux comprendre quecette politique ait été mise en place pour les élèves du secondaire, mais c’est vrai qu’en ce qui concerne les prépas, cela peut être frustrant ». La décision avait, en effet, suscité beaucou d’émoi chez les étudiants qui, pour beaucoup, désapprouvaient l’initiative. « C’est mieux pour nous, mais moins bien pour les élèves », ajoute une autre MI. « C’est vrai que l’ambiance des bâtiments s’est beaucoup calmée, on s’ennuierait presque ! ».
Travail en groupe menacé
Les opposants à la mesure argumentaient, pour la plupart, que cela rendrait le travail de groupe plus difficile. « Nous avons effectivement rencontré des élèves d’une même classe, séparés d’un bâtiment à l’autre, qui souhaitaient pouvoir travailler ensemble. Les études jointes ne sont malheureusement pas autorisées par l’administration. Mais il nous arrive parfois d’autorisation quelques dérogations quand c’est nécessaire… ».
E.V.
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