Le cercle des khâgneux curieux réuni à Douai

Le vendredi 4 novembre, les khâgneux ont assisté à une journée d'étude portant sur les quatre œuvres du programme de littérature : Les Tragiques d'Agrippa d'Aubigné, Bérénice de Racine, Les Complaintes de Laforgue, et Aurélien d'Aragon. Le théâtre municipal de Douai offrait "un cadre solennel propice à une journée dédiée au savoir", selon Philippe Lançon, professeur de littérature en Lyon A. "Mais il n'y avait pas de distance établie par les intervenants, pour que l'information passe au mieux"

Les conférences ont en effet remporté un vif succès auprès des étudiants : "Les conférenciers étaient très impliqués et avaient une véritable volonté de nous intéresser", s'enthousiasme David Crémaux, un khûbe. Si Karine Abiven et Olivier Barbarant ont su captiver la totalité des khâgneux avec "Comment faire quelque chose de rien ?" et "Le Paris d'Aurélien : romance d'une ville, poésie du roman", la conférence de Bertrand Degott à propos de Laforgue est jugée trop complexe. Laetitia Gonon suscite quant à elle un intérêt plus mitigé, car sa réflexion sur la valeur de l'œuvre littéraire à l'épreuve du journalisme clôt une journée éprouvante intellectuellement.
Le bilan semble similaire chez les khâgneux d'autres établissements : "Dans l'ensemble, j'ai trouvé ça intéressant, surtout celles sur Bérénice et Aurélien ! Mais j'ai vite perdu le fil de la conférence sur Les Complaintes, et la dernière était bien même si elle ne concernait pas directement le programme", déclare Camille Rouquet, khâgneuse au lycée Pierre d'Ailly de Compiègne.
Autre bémol, réservé aux Faidherbards : la longue attente des bus sous la pluie avant de prendre le chemin du retour. Mais beaucoup ont su relativiser, comme Camille Delavigne : "En quittant Douai à l'heure de pointe, il fallait s'y attendre"
Le mot de la fin revient à Monsieur Lançon : "Des effets se feront sentir et ce sera sûrement profitable à mesure que nous avancerons dans le travail de l'année. J'espère que cette impression sera partagée par les étudiants"

© Eva DARE

Muller

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