L'hiver vient, la morne pensée aussi

Il est commun pour tout préparationaire de ressentir un "Blues de l'hiver" : non pas que vos lèvres subissent les chocs effrontés du froid glacial Lillois, en ce sens que le pauvre hère voit l'intégration et la joie des débuts s'éloigner, quand l'apérothon et l'été à venir semblent encore si lointains.


Un hiver en bleu, une vague de douleur

Il n'y a là aucun doute : vous subirez ce sentiment d'impuissance et de solitude, propre à chacun qui peut se déclarer sous forme de rires compulsifs, de folie, de saignements des gencives ou de haine latente envers corps enseignant ou toute forme d'autorité (les anar' cramez pas des voitures dans Ronchin siouplait). Peu de remèdes à vous proposer si ce n'est de prendre 3 barres de chocolat au moment du goûter, de blaguer avec votre khôlleur préféré ou d'appeler votre grand-mère qui se languit de vous. Mais il faut se dire une chose : c'est face à l'adversité que se crée la force de travail qui nous distingue des autres, c'est par ce coup de bues destructeur que nous pouvons nous accomplir et nous améliorer.

La cause de bien des maux
Le problème c'est que comme mentionné précédemment, cette solitude hivernale peut arriver à tout moment. Ainsi des êtres célestes voit leur niveau s'améliorer. Ainsi des étoiles montantes subissent une douleureuse chute qui, tel l'Empire Romain, finit dans la débauche. Aussi la rédaction se permet de vous donner quelques conseils : remettez votre slip droit, des chaussettes dans vos chaussures et prenez des douches régulièrement (avec du savon, on vous voit) afin de rester humain face à l'adversité. À cette liste exhaustive s'ajoute un autre avertissement, non des moindres : formez des liens avec vos colocs, vos voisins, partagez votre fardeau avec vos amis Faidherbards. Car, pour sûr, il ne ressentiront pas cette détresse semestrielle au même moment que vous. Mais vous serez là quand ils en auront besoin et inversement.


DHF et sollicitude hivernale

C'est un point fondamental de la DHF(Dépression Hivernale Faidherbarde). Les khôlles s'accumulent, les DM sont longs et s'empilent sur le coin de votre bureau. Mais un ami entre dans votre chambre (un ami, pas un MI), et vient vous voir, vous faisant oublier un instant cette charge de travail. Cet ami vous aide à traverser cette Odyssée de malheur Cet ami est votre salut, votre barque dans l'océan de la solitude face au travail. Et avec une classe, un groupe, vous disposez d'un fier armada et filez droit vers la réussite. Car plus qu'ailleurs, l'humanité et la complicité sont nécéssaires, au cœur de la vie du préparationaire. Et dans l'épreuve il crée des liens qui sont forts.


Conclusion au goût de pain d'épices

Derrière ce discours niais et si banal se cache une volonté Faidherbarde : celle de voir des mines réjouies dans les files d'attente, de voir des sourires là où on ne les soupçonne pas. Celle de voir des enfantillages raviver le cœur embrumé de Faidherbards déprimés, de lire la joie d'un Noël qui approche dans les visages marqués par le manque de sommeil évident. Celle de voir régner la fraternité là où on ne la soupçonnait pas, et de voir Faidherbe rayonner sur les paysages grisâtres de nos contrées.




Tristan L.

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