De l'intérêt d'un bon gros Zinzin

Représentation d'un Taupin le soir de Noël.

  Il est peu de conditions où la débauche est source de recommandations. Néanmoins chaque fin de période est teintée d'un constat morose : le Khâgneux perd de sa sublime et se contente d'une démarche hébétée vers ses concours blancs, l'Agro n'a plus cœur à rire avec son habituelle malice, les cris des Taupins ne sont que souvenirs lointains et enfin, l'HEC ne daigne même plus licencier pour argumenter. Faidherbe, accablé, perd de sa superbe mais cela ne saurait être la fin, pas de ça chez nous non.

  À Faidherbe comme nulle part ailleurs, les tumultes de chaque jour sont prétexte lorsque Tanphi clame 0, à une catharsis bienheureuse, où animé par un brouhaha tonitruant, se ravive le feu sacré. Après tout Zinzin signifie bruit en patois nordiste. Il en va alors de l'explosion éperdue des émotions, les vapeurs d'alcool éludant notre réalité fanée le temps d'une glorieuse soirée.

  Le Zin² est notre étendard, la garantie que nos efforts insensés méritent d'être fêtés. Il est question de se réunir de nouveau, pour recouvrir un peu le sens qui guide nos pérégrinations dans la préparation. Ainsi au delà d'une soirée de débauche, le Zin² nous garde la tête hors de l'eau.

  Alors Faidherbard.e, sache que tes efforts inouïs ne sont pas vains, car ces glorieux souvenirs forgés durant nos belles soirées embrumées, sont autant de joies qui ailleurs ne s'apprennent pas. Courage et à Vendredi !

Giboni Lucas.