Vous reprendrez bien un peu de (Paul) Vervaine ?

Après avoir bu tout un bol d’air frais au vent mauvais vous prendriez bien une tasse de Paul Verveine ?


Abandonnez Camomille, Tilleul ou Cervoise censés vous réchauffer puisque nous vous faisons connaître une vieille plante, celle qui rendra vos grands-mères verte de jalousie. Reconnue d’utilité publique, cette vieille plante tire ses origines  au XIXème siècle. Cette vieille plante n’est nulle autre que Paul Verveine, selon les mots de Clémentine Mélois.

De longue tradition, Verveine s'est emparé des forêts vierges de la tisane et de l’alcool en vous prenant à la jugulaire par son originalité. Verveine marie les arômes corsés de l’absinthe à la douce verveine. 

Attention : peut contenir des traces de rimes intérieures.

A partir de 1871, le goût fade d’une Mathilde Mauté, simple Fleurville qui dominait jusque-là, se voit substituée par de nouvelles saveurs : rencontre avec l’impétueux Arthur Rameau.


Dessin digital de Clémentine Bousseau

Propriétés de la tisane Paul Verveine :


- attise vos élans lyriques

- renferme des propriété officinales (amélioration du transit)

- a reçu un brevet d’invention par le Cercle des Zutiques

- promet une véritable évasion...

- convoque les Muses dès la première administration orale, comme ci-dessus

- remède au symptôme de la tisane Arthur Rameau, « fixer des vertiges »

- ne dérègle pas non plus les sens (en définitif, pas d’effets rimbaldiens)


Attention : A consommer avec modération dans le cadre d’une pratique encadrée. Tenir hors de la vue et de la portée des khâgneux. La maison décline toute responsabilité si votre comportement dégénère. Peut provoquer des crises violentes. Peut ranimer des passions mal éteintes. Conduit à des rechutes dans le vice et le pêcher. Cette tisane contient du poète maudit. Ne pas l’associer avec d’autres tisanes qui en contiennent aussi afin de ne pas dépasser la dose totale maximale quotidienne de fatalité. Pour plus d’informations, merci de vous en retourner auprès du Cercle Zutique, hôtel des Etrangers, à l’angle de la rue Racine.



Alors, vous reprendriez bien un peu de Paul Verveine ?









Proposé par la fédération des chasseurs-cueilleurs Liseloïse
Lise Laroye et Eloise Fuseau 


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