"L'épistomologie de la street"

Bonjour, Bonsoir ! Une suite au petit texte de la dernière fois après que la mélancolie vacancière eut frappé avec son habituelle violence. Il arrive souvent que le sens de ce que l'on fait en prépa s'étiole, voir que l'on se dise qu'on était quand même mieux lotis en ne comprenant rien du tout aux choses, et bien c'est le sujet de ce texte ci. Bonne Lecture !

«Tout commence avec le ciel nuageux. Toi qui vois des formes asymétriques grondantes qui semblent engloutir le soleil, moi j’explique cela. Est-ce un fléau que d’apposer la science sur le monde ? 
 Poésie, ô doux et tonitruant lyrisme, disparais-tu derrière le tableau qui fourmille d’équations ? Dois-je déclarer le chiffre ennemi de la rime, bannir sans procès les formules qui enveniment mon monde ? Le sens de ce que je crois certitude fane bien vite au grès de mes pas sur le béton mouillé.
 Quand soudain, j’aperçois un néon qui de son petit air malingre affronte l’obscurité pour signaler une devanture de pizzeria. Alors, j’imagine par milliers des atomes qui de cohésion infortune rayonnent leur infinité comme pour frimer.
 Elle est donc là ma réponse : la nature je l’aime car elle pourvoie des mystères qui occupent l’enfance et interrogent mon présent. Mais, le brut et imposant progrès lui, me rappelle combien par miracle, la curiosité se changera toujours en lumière. »

Merci,
Giboni Lucas.

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